les passereaux - 2

Soumis par pierre-yves le jeu, 19/05/2011 - 22:59

Merle : Son chant est mélodieux, sifflé, modulé, et puissant. Il roucoule un peu grive draine (moins de fioritures).  Le mâle chante sur un perchoir, bien en évidence. Il mesure environ 25 cm de long et pèse une centaine de grammes. Le mâle est entièrement noir, avec un bec et des cercles autour des yeux orange vif. La femelle, plus discrète, est brune, et son bec est noir. Il se nourrit de vers de terre, d’escargots, d’insectes et autres arthropodes, de baies et de fruits. Les jeunes oiseaux sont capables de se reproduire dès leur première année. Le merle noir peut vivre jusqu’à seize ans.

Mésange bleue : tsi-silence-tsi-silence-tsi-silence-tsi, chant discret. Elles cherchent leur nourriture en bandes, souvent en compagnie de roitelets, de sittelles et de sucriers. Elles ont des plumages assez visibles et sont obligées de se cacher, pour nicher, dans des trous d'arbre, ou des nichoirs artificiels (voire des boîte-aux-lettres !), exposés au Sud-Est (à cause des intempéries, mais ça dépend de la région). La mésange bleue est plus petite (4,5 cm) que la mésange charbonnière (14 cm). Elle peut utiliser le même type de nichoir que sa congénère mais elle réduit l'ouverture. Elle peut monter au tronc des arbres, pas les autres mésanges. 

Mésange charbonnière : ti-tu silence ti-tu silence ti-tu. A ne pas confondre avec le ti-tu-ti-tu-ti-tu (8 notes régulières) de la sittelle. La Mésange charbonnière porte un bandeau noir sur la tête et une "bavette" sur le jabot. on bec est court pour casser les graines. Elle se nourrit de graines en hiver et d’insectes en été. Elle donne naissance à 20 petits environ et fait 2 à 3 couvées. Statistiquement, un seul oisillon survivra. Les autres meurent en général d'insuffisante nutrition. La mésange nonnette porte une tâche noire sur la tête. Elle sautille de branche en branche.

Moineau friquet : il diffère du moineau commun, par une joue blanche marquée d'une tâche noire. Il niche dans une cavité. Le mâle frotte et use, avec son bec, les plumes de son jabot, qui deviennent noires, pour prouver aux femelles sa vigueur.

Mouette rieuse : elle a un bec rouge tandis que le goéland a un bec jaune avec un point rouge. Ce point sensible est tapoté par le petits et cela fait regurgiter le goéland.

Pic vert : tr - tr - tr - tr, contre un tronc d'arbre, comme un marteau-piqueur. Il fouille les fourmis et les vers dans la pelouse. Il est capable de  s'agripper aux troncs d'arbres et de percer l'écorce de leur bec, pour capturer des insectes. Les pics ont un bec tranchant en forme de ciseaux, et une longue langue extensible dont l'extrémité est dure et pointue comme une lance. Les pics nichent généralement dans des trous d'arbres. Le pic vert (ou pivert), oiseau coloré qui, comme son nom l'indique, a un dos et des ailes vert olive, un ventre clair, une croupe jaune et une couronne rouge. Le pic épeiche est un bel oiseau noir et blanc avec une croupe rouge. Le mâle se reconnaît à sa tache rouge derrière la tête. La femelle a un trait noir sur la tête. Le mâle fait du bruit pour attirer les femelles. Il peut, à défaut d'arbre creux, tapoter sur des poteaux électriques. Il est assez agressif et peut attaquer les oiseaux. 

Pigeons : les plus communs sont le pigeon colombin, qui vit dans les combles, le pigeon ramier, qui niche dans les rameaux d'arbres (d'où son nom), en hauteur, et le pigeon biset, qui tire son nom du vieux français bi, "gris". Il n'est pas si gris, car il a des plumes violet-vert. C’est le pigeon parisien le plus courant. Le ramier est la palombe des Basques. Il est herbivore et donc, en hiver, il migre pour chercher sa nourriture, mais on peut en voir qui s'adaptent à la ville toute l'année. Il se reconnaît à deux bandes blanches sur les ailes et au cou. C’est le plus gros des pigeons. Le colombin est timide, et moins coloré, gris cendré. Son col est doré. Il est aussi plus petit que le ramier. Il est herbivore. Le biset est domestiqué. Il a été introduit dans les villes. A l’origine, son habitat est la montagne. C’est celui qui est élevé pour être mangé. On le reconnaît à ses deux barres noires sur les ailes.

Pinson :  tu-tu-tu-tu-turui, chant mélodieux, dont la fin remonte. Petit passereau granivore. Son bec est puissant. Le plumage du mâle est assez coloré. La femelle est moins colorée, donc plus discrète. Sa couleur est proche de celle du moineau. Le pinson a un capuchon gris sur la tête, son dos est roux, ses joues et son poitrail rose orangé. Ses ailes sont barrées de blanc. C'est en tentant d'expliquer l'origine des oiseaux qu'il découvrit en 1835 aux îles Galápagos, dans l'océan Pacifique Sud, que Darwin eut l'intuition de la sélection naturelle. Au départ, un seul “pinson” américain est arrivé aux Galápagos. Ses descendants ont occupé les différentes niches écologiques offertes par le milieu et s'y sont adaptés : ils sont progressivement devenus des mangeurs de graines, d'insectes, etc. 

Pouillot véloce : tchik-tchak comme un métronome. On le surnomme "compte écus". Le Pouillot Fitis (vu le 25 mars 2000) est un migrateur subsaharien. Son dessous est jaune. Il apprécie les zones de friche, tandis que le pouillot véloce préfère les sous-bois.

Roitelet huppé : quelques notes très aiguës et saccadées. Oiseau vivant dans les conifères ou les ifs. C'est le plus petit oiseau d'Europe. Le Roitelet triple bandeau émet des si-si-si-si accélérés.

Rossignol : tuit-tuit- tuit-tuit qui monte et qui descend. Mélodieux. Oiseau chanteur migrateur d'Eurasie d'un genre appartenant à la famille des grives. Le rossignol le plus courant est le rossignol philomèle.  Il mesure une quinzaine de centimètres et se caractérise par un dos brun et un ventre blanc grisâtre.

Rouge-gorge (famille de la grive) : tic-tic sec, puis chant mélodieux et varié, un peu roucoulé, qui se termine par un sifflet aigu. De la famille de la grive, il porte une gorge et une poitrine d'un roux vif. Il niche dans les buissons. Il se nourrit principalement d'insectes et autres invertébrés. Il protège agressivement son territoire, et les mâles attaquent tout intrus. Il attaque par exemple un haut-parleur qui diffuserait des chants d'oiseaux. Vis à vis des hommes, il n'est pas timide et se laisse approcher. Il peut suivre el jardinier dans l’espoir d’attraper des vers soulevés derrière le jardinier. Il migre peu : en hiver, il est un des rares oiseaux de nos régions qui chante. On peut même dire qu’il chante toute l’année ! 

Serin : gazouillis brouillon, très aigu, très différent des autres. Oiseau au plumage jaune.

Sittelle :  huit-huit-huit-huit-huit-huit, 8 à 9 fois de suite, ou 3 fois de suite ou 2 fois. Oiseau solitaire de 14 cm. Les sittelles sont capables de se mouvoir sur les surfaces verticales des troncs d'arbres et même sous les branches en utilisant leurs griffes longues et efficaces. Elles sondent l'écorce à la recherche d'insectes, de larves et d'œufs. Elles se nourrissent également de graines et de noix, les ouvrant en frappant la couche extérieure rigide avec leur bec. Les sittelles nichent dans des crevasses naturelles ou dans les nids, lovés dans des trous abandonnés par les pics et autres oiseaux. Le nid est bordé de morceaux d'écorce, de poils, d'herbe et de plumes. Il arrive à la sittelle torchepot d'utiliser de la boue pour réduire la taille de son nid.

Troglodyte : son chant est aigu, très rapide, saccadé, varié, très puissant, qui rebondit et qui s’arrête net (¹ pinson, dont le chant se termine par un sifflet aigu, ¹ rouge-gorge, dont le chant se termine par un final grave). Petit oiseau (il tient dans la main), vivant dans les bosquets ou les buissons. Queue relevée. Les troglodytes sont des oiseaux qui aiment chanter et, chez de nombreuses espèces, le mâle et la femelle chantent en duo. Les troglodytes vivent généralement en couple. Les comportements liés à la nidification varient : certains construisent leur nid dans des cavités naturelles ou artificielles, tandis que d'autres édifient un nid — souvent beaucoup plus large — à l'aide de brindilles et d'herbe. Le mâle fabrique plusieurs nids et la femelle choisit.

Verdier :  GRIIIIIIIIIIIIII (son cri), comme une perceuse ! Il ne chante qu'en volant : notes répétées.